Mon Grimoire

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vendredi 5 octobre 2012

De la philosophie du libre

La philosophie du libre tend de plus en plus à s'imposer, contre l'absurdité du développement anarchique des brevets, pour le partage des connaissances, pour la reprise en main de son environnement par le citoyen, pour plus de solidarité et moins d'égoïsme :

Le Fondateur de Wikipedia explique le libre aux patrons

Circulaire de Jean-Marc Ayrault sur l'usage des logiciels libre dans les administrations

C'est ça la philosophie du libre :)

jeudi 26 janvier 2012

plaidoyer en faveur du téléchargement illégal des œuvres

    Le téléchargement illégal des œuvres culturelles .... Aaaaaaaaaaah, voici un sujet qui fâche et qui fait le buz dans le "petit" monde du net. Et surtout depuis la fermeture, jeudi 19/01/12, de la très connue plate-forme d'hébergement Megaupload. Au delà du coté inepte, illégitime et illégal de cette fermeture (une partie des fichiers stockés sur les serveurs de Megaupload l'étaient de manière parfaitement légale), je souhaiterais dans cet article revenir sur le coté compréhensible (si ce n'est légitime pour certains) du phénomène du téléchargement dit "illégal". Loin de moi le souhait de défendre l'illégalité et la violation des lois, loin de moi le souhait de cracher sur les artistes et leur nier le droit à une rémunération juste, mais il s'agit ici de faire comprendre le point de vue des consommateurs trop souvent ignoré (dans le meilleur des cas) par les gouvernants et les majors de l'industrie de la musique, du cinéma et de la télévision (je mets à part les indépendants). Pour ce faire, je propose d'exposés plusieurs cas de figure qui tendent à légitimer, à rendre compréhensible (au minimum), la pratique du téléchargement illégal d'œuvres culturelles.

    Premier exemple : Le prix d'une place de cinéma est aujourd'hui d'environ 9€30, mais peut passer à 10 ou 11€ (surtout si le film est en 3D). Qui, aujourd'hui, dans le contexte économique de la France et du monde, peut se payer une séance de ciné à ce prix-là ? Imaginez-vous un seul instant que quelqu'un peut aller plusieurs fois par mois au cinéma à 10€ la place ? Pire encore, pensez-vous réellement qu'une famille moyenne (un homme, une femme et deux enfants) gagnant le salaire médian français (~ 1500€/mois) puissent se permettre une sortie hedbomadaire à 40€ ? Le cinéma est-il devenu un loisir de riches ? De bourgeois s'étouffant dans le caviar ? Je pensais que le cinéma était un loisir populaire, dont l'un des buts étaient de cultiver la population, la faire rêver, lui permettre de s'évader ... A 40€ par sortie, je suis désolé, il n'y a pas de quoi rêver ... (soit dit en passant, le prix d'une place de ciné était à 30F -i.e. moins de 5€- dans les années 90 ... je veux bien que les prix montent un peu de temps en temps, mais là c'est assez énorme :o)

    Deuxième exemple : Le prix des dvd est aussi quelque chose de prohibitif, mais surtout, le pire, c'est qu'ils inventent à chaque fois une nouvelle technologie (dvd, puis blu-ray, puis 3D ...). Et dans quel but ? Est-ce seulement pour améliorer la qualité des produits ou est-ce aussi pour obliger le consommateur à renouveler son stock et son appareillage ? Imarginez le prix qu'il faut pour changer tout son matériel audio-visuel de salon ? Lecteur + tv (parce-que pour lire les blu-ray avec leur maximum de capacité il faut une nouvelle tv, et pour lire un DVD 3D il faudra évidemment une nouvelle tv ...). Et bien évidemment, à chaque fois qu'une nouvelle génération de matos arrive, il devient trèèèèèèèèèès compliqué d'acheter dans l'ancienne génération. Et du coup, il devient presqu'obligatoire d'acheter un nouveau lecteur, une nouvelle tv ... etc. Et vous avez vu le prix d'une tv hd (environ 700€ pièce pour avoir un matos par trop pourri) ? Qui peut se permettre de renouvellement aussi fréquemment tout son matos ? Je ne sais pas vous mais moi non seulement je ne peux pas mais je le refuse. C'est indécent. Si encore ils continuaient à éditer autant en dvd normal ...

    Troisième exemple Le temps d'attente de diffusion. C'est un peu moins le cas dans le cinéma (ils ont fini par comprendre) mais c'est encore très présent dans les séries. Il faut attendre plusieurs mois voire même plus d'un an entre la sortie d'une série aux US et en Europe. On pouvait voir la saison 8 de House en téléchargement avant même que la saison 7 ne soit sortie en France...

    Quatrième exemple : Un truc positif, cette fois. C'est en téléchargeant illégalement que j'ai découvert l'existence d'un groupe qui est devenu l'un de mes deux préférés. J'ai même acheté l'un de leurs albums dont j'avais pourtant téléchargé l'ensemble des titres. Ce groupe est un groupe indépendant pour qui la visibilité est quasi-nulle dans la jungle du monde de la culture et que les médias dits "traditionnels" n'inviteront jamais. Et bien le téléchargement illégal a été bénéfique à ce groupe, puisqu'il a permis de les faire connaître à quelqu'un qui leur a acheté un album et leur fait de la pub ;)

    Cinquième exemple : Avec la promulgation de la loi HADOPI, on nous avait promis une importante offre légale de téléchargement d'œuvres (films, séries, musiques, livres ...). On l'attend toujours, encore et encore et encore. Et en attendant, comment se procurer des œuvres dématérialisées si ce n'est en les téléchargeant illégalement ? En plus, les rares plateformes de téléchargement ne proposent quasiment que des œuvres avec DRM, ces saloperies ineptes qui ne servent qu'à empêcher la diffusion de la culture, du savoir ...

    Alors oui, le téléchargement illégal c'est pas bien. Mais après avoir lu cela, on est en droit au moins d'y réfléchir à deux fois avant de condamner les consommateurs, qui, rappelons-le, sont aussi les clients des mêmes gens qui les condamnent ... Ça me rappelle une histoire de poule qui pondait des œufs en or ...

dimanche 22 janvier 2012

Pour une gouvernance informatique responsable.

Voici un (petit) texte de R.M.S. sur sa vision d'une attitude responsable des états concernant l'informatique. C'est une vision très intéressante de ce grand monsieur que nombre de nos gouvernants devraient écouter. Voici l'introduction de ce texte (histoire de donner un premier avis sur la question) :

Cet article suggère des mesures pour une politique forte et résolue destinée à promouvoir le logiciel libre au sein de l’État, et à conduire le pays vers la liberté informatique.

La mission de l’État est d’organiser la société avec pour objectif la liberté et le bien-être du peuple. Un aspect de cette mission, dans le domaine informatique, est d’encourager les utilisateurs à adopter le logiciel libre.

L’État a besoin d’exiger le logiciel libre dans sa propre informatique pour garantir sa souveraineté dans ce domaine (c’est-à-dire le contrôle par l’État de son informatique). Les utilisateurs ont un droit légitime au contrôle de leur informatique, mais l’État est responsable envers les citoyens du maintien de son contrôle sur les travaux informatiques qu’il effectue pour eux. La plupart des activités de l’État se font actuellement par ce moyen, et son contrôle de ces activités dépend donc de son contrôle de son informatique. Lorsqu’il s’agit d’une agence dont la mission est cruciale, perdre ce contrôle sape la sécurité nationale.

La migration des organismes étatiques vers le logiciel libre peut fournir des bénéfices supplémentaires qui sont d’induire des économies budgétaires et de dynamiser l’industrie locale de support de logiciel.


Bonne lecture :)